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Chronicles
22 mars 2009

Left To Vanish - Versus The Throne (2008)

doobanlefttovanish

VERSUS THE THRONE - 2008

1. Give Us Barabbas
2. Seventeenth Year Cicadas
3. Long Live This Heresy
4. Dirt Merchant
5. Lufthansa Heist
6. Whitewolf And Nash
7. Eyeless In Gaza
8. Suffrage Under A Sulfur Sky
9. February 16th 1969
10. Northern Lights
11. Falling In Love In A Warehouse

Force est de constater que, dernièrement, le deathcore est l'un des styles les plus prisés par les américains. Empruntant au metalcore, au hardcore et au death metal, le deathcore est un style puissant avec des compositions généralement techniques alternant tempos rapides et lourds. Left To Vanish n'échappe pas à la règle et l'on pouvait s'en douter en voyant l'esthétisme coloré, arboré fièrement par le groupe. Autant annoncer la couleur tout de suite : la musique délivrée par le quintette est maladroite, déjà vue et sans saveur. De plus, la quantité abusive de mid tempo et la voix monotone n'arrange vraiment pas les choses, et ce, malgré un nombre conséquent d'écoutes attentives. En effet, des morceaux tels que Give Us Barabbas, Dirt Merchant, Eyeless In Gaza et Falling In Love In A Warehouse (je vous épargne la traduction de certains textes qui sont vraiment pitoyables) laissent indifférents : on a la vague impression d'écouter en boucle le même morceau qui en plus est, loin d'être agréable. En cherchant bien, Left To Vanish a fait quelques efforts qui restent cependant trop superficiels et timides pour être réellement appréciables. On note par exemple quelques plans techniques, intéressants et variés sur Long Live The Heresy  ; une alternance chant guttural et voix parlée sur Lufthansa Heist ; un break aux mélodies agréables sur Suffrage Under A Sulfur Sky ; un chant qui lorgne plus vers le brutal death sur Northern Lights. Le contraste atmosphère mélancolique / brutale de ce dernier fait d'ailleurs de lui le titre le plus intéressant de l'album. Pour finir, on n'échappe pas aux clichés avec deux interludes mélancoliques et reposants qui, sans être mauvais étaient franchement dispensables : Whitewolf And Nash et February 16th 1969. Le groupe ne présente que trop peu d'innovations et ses compositions restent donc difficilement appréciables dans la mesure où elles sont dénuées d'intérêt, en plus d'être répétitives. Left To Vanish prouve avec Versus The Throne ce que je pressentais déjà depuis quelques mois : le deathcore commence à devenir comme le metalcore : un style où tous les groupes ont un niveau technique irréprochable mais possèdent, pour une trop grande majorité, des compositions qui se ressemblent et qui sont, la plupart du temps, sans grande saveur. Vous l'aurez compris, Left To Vanish fait malheureusement parti de ces groupes là et même les puristes ne vont pas s'amuser longtemps avec Versus The Throne. A moins que ces derniers aiment avoir l'impression d'écouter onze fois le même titre..

3/10

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