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Chronicles
22 mars 2009

Hindvir - Roth Cingeto Taxonaria (2008)

17669

ROTH  CINGETOS TAXONARIA - 2008
 

1. Howl of the Iron Bells
2. Hymn of the Black Legions
3. The Evening Lights
4. Caballus Divina
5. All Hail the Tyrant
6. Horns Raised
7. Fields of Anger
8. Galia Bardus
9. Beyond the Stars
10. Roth Cingetos Taxonaria
11. Tears of the Gods

Mais d'où peut bien provenir ce quinquet de black metalleux dont le nom fait fortement penser à Windir, défunte formation de black metal norvégienne ? Hindvir nous vient de France (PACA, Toulon) et pratique un black metal riche dont nous allons parler sans plus attendre. Force est de constater qu'après plusieurs écoutes, on s'aperçoit sans mal que le répertoire stylistique du groupe est plutôt large car le groupe n'hésite pas à glisser des passages acoustiques planants et typiquement païens que ce soit en intro : Horns Raised, Tears Of  The Gods ou en break dans la quasi totalité des morceaux, ce qui rafraîchit et varie considérablement leur style musical. Venons-en à la musique en général : on retrouve tout le long de l'album une voix crue et cadavéreuse accompagnée par des riffs malsains : The Evening Lights, Horns Raised (et  son côté très Nargarothien dans le style et la structure) Roth Cingetos Taxonaria et leurs arpèges  malsains comme on n'en fait plus, ou encore All Hail The Tyrant, incontestablement le meilleur titre de l'album qui prouve vraiment qu'Hindvir n'a rien à envier à la scène black metal étrangère, tant la rage est à son comble. D'autres morceaux sont plus dans une veine thrash/black, je pense notamment à Beyond  The Stars et Fields Of Anger. On  distingue parfois des changements de rythmes époustouflants : Hymn Of The Black Legions ou encore Beyond The Stars et son break majestueux à la batterie, car oui, tous les membres occupent une place importante au sein du groupe, même la basse à un son remarquable, notamment à la fin de Roth Cingetos Taxonaria où  l'on peut l'entendre sans aucun mal.De  plus, le groupe nous offre deux magnifiques instrumentales : Caballus Divina où l'on peut entendre  les « dieux ancestraux » chanter en chœur avec deux guitares  acoustiques et Galia Bardus où la batterie s'exprime autant, voire davantage, que la guitare, créant un rythme unique et se rapprochant ainsi d'une ambiance païenne vraiment très agréable. Ces titres instrumentaux égayent nos sens et nous permettent par la même occasion de reprendre un peu de souffle pour attaquer la suite, ce qui est une qualité à ne pas prendre à la légère, Le début de l'album commence par le bruit d'une rivière qui coule et se clôture par des vagues que l'on sent déjà lointaines,,, Il ne reste plus qu'à Hindvir à se détacher encore un peu de la masse au niveau du style et innover encore dans ses ambiances païennes qui sont déjà très réussies, et là le groupe aura vraiment utilisé son potentiel au maximum. En conclusion, Hindvir se fraye avec mérite une petite place dans la scène black métal française grâce à une production irréprochable et une musique plutôt riche : présence d'une guitare acoustique dans la plupart des morceaux, riffs malsains à souhait, vocaliste d'exception qui sait aboyer comme il faut et quand il faut et surtout un batteur dont le jeu risque d'en impressionner plus d'un. On vous aura prévenu, vous n'avez plus qu'à succomber au phénomène Hindvir qui j'espère fera parler de lui !

7,5/10 

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