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Chronicles

25 mars 2009

Forgotten Tomb - Springtime Depression (2003)

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SPRINGTIME DEPRESSION - 2003

  1. Todestrieb
  2. Stars
  3. Daylight Obsession
  4. Springtime Depression
  5. Colourless Despondency
  6. Subway Apathy

EN COURS...

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22 mars 2009

Open The Skies - Conspiracy (2008)

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CONSPIRACY - 2008


1. Intro
2. A Silent Decade
3. Fear Has No Voice
4. Keiko's Last Smile
5. He Spoke Of Success
6. Interlude
7. Silhouettes On Street Corners
8. Change
9. So Season Two
10. Just For You
11. Yours Faithfully
12. We Could Have Had It All
13. A Second From Insanity
14. Reduced And Charming

Fondé tout récemment en 2005, Open The Skies est un jeune groupe de metalcore mélodique qui vient d'Angleterre. Après un EP passé inaperçu, le quinquet sort finalement son premier album du nom de Conspiracy. En surface, le groupe opère un style assez banal, alternant chant clair et chant guttural de très bonne facture grâce à la voix singulière de Josh McKeown qui module son timbre avec une aisance impressionnante. Si à première vue cet album peut paraître répétitif & peu inspiré, il n'en est pas. La majorité voir la totalité des titres sont incroyablement accrocheurs, bon nombres restent facilement en tête : A Silent Decade, Fear Has No Voice et He Spoke Of Success contenant tous trois des guitares saccadées mêlées à quelques mélodies metalcore, sous des vocaux entraînants et vraiment puissants : ces hits en puissance n'en finissent pas d'étonner en proposant des variations de tempo en son clean, ce qui relâche la cadence. Le style est néanmoins varié avec des titres ou le chant clair est prédominant : Silhouettes On Street Corners et Keiko's Last Smile. La seconde partie de l'album nous laisse entrevoir davantage de mélodies : We Could Have Had It All et ses excellentes parties gutturales ; Change qui comporte une magnifique partie solo lors du dernier refrain (concept plutôt innovant) & So Season Two qui possède des parties vocales très variées en plus d'avoir le refrain le plus catchy de l'album. Le groupe ne s'arrête pas là et peaufine son style en intégrant des parties vocales en cœurs, (A Second From Insanity) et l'excellente clôture Reduced And Charming aux couplets en son clean, ce qui confère davantage de fraîcheur aux parties vocales déjà complexes. L'album est de plus très bien structuré grâce à une Intro qui présente une très bonne entrée en matière, une [i]Interlude[/i] très rafraîchissante ainsi qu'un titre acoustique Yours Faithfully qui s'impose comme le plus beau moment de l'album : rencontre entre émotion & mélancolie avec des mélodies aussi bien vocales qu'instrumentales. La plupart des instruments sont bien mis à niveau au travers d'une excellente production (ce qui n'était pas vraiment le cas avec le premier EP des anglais!). L'ensemble manque cependant de prises de risques (Just For You) ainsi que de réelles accélérations et de plans un peu plus techniques (très peu de solis) mais le tout est terriblement accrocheur et reste transcendant du début à la fin. Au fil des écoutes, [i]Conspiracy[/i] révèle de ses charmes : il faut le laisser mûrir. Dans un registre déjà très exploré et plutôt facile d'accès, Open The Skies tire son épingle du jeu en mêlant agressivité, mélodie et émotion à sa propre sauce. Ces anglais vont allez loin, n'en doutez plus ![/g]



9/10



22 mars 2009

Hindvir - Roth Cingeto Taxonaria (2008)

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ROTH  CINGETOS TAXONARIA - 2008
 

1. Howl of the Iron Bells
2. Hymn of the Black Legions
3. The Evening Lights
4. Caballus Divina
5. All Hail the Tyrant
6. Horns Raised
7. Fields of Anger
8. Galia Bardus
9. Beyond the Stars
10. Roth Cingetos Taxonaria
11. Tears of the Gods

Mais d'où peut bien provenir ce quinquet de black metalleux dont le nom fait fortement penser à Windir, défunte formation de black metal norvégienne ? Hindvir nous vient de France (PACA, Toulon) et pratique un black metal riche dont nous allons parler sans plus attendre. Force est de constater qu'après plusieurs écoutes, on s'aperçoit sans mal que le répertoire stylistique du groupe est plutôt large car le groupe n'hésite pas à glisser des passages acoustiques planants et typiquement païens que ce soit en intro : Horns Raised, Tears Of  The Gods ou en break dans la quasi totalité des morceaux, ce qui rafraîchit et varie considérablement leur style musical. Venons-en à la musique en général : on retrouve tout le long de l'album une voix crue et cadavéreuse accompagnée par des riffs malsains : The Evening Lights, Horns Raised (et  son côté très Nargarothien dans le style et la structure) Roth Cingetos Taxonaria et leurs arpèges  malsains comme on n'en fait plus, ou encore All Hail The Tyrant, incontestablement le meilleur titre de l'album qui prouve vraiment qu'Hindvir n'a rien à envier à la scène black metal étrangère, tant la rage est à son comble. D'autres morceaux sont plus dans une veine thrash/black, je pense notamment à Beyond  The Stars et Fields Of Anger. On  distingue parfois des changements de rythmes époustouflants : Hymn Of The Black Legions ou encore Beyond The Stars et son break majestueux à la batterie, car oui, tous les membres occupent une place importante au sein du groupe, même la basse à un son remarquable, notamment à la fin de Roth Cingetos Taxonaria où  l'on peut l'entendre sans aucun mal.De  plus, le groupe nous offre deux magnifiques instrumentales : Caballus Divina où l'on peut entendre  les « dieux ancestraux » chanter en chœur avec deux guitares  acoustiques et Galia Bardus où la batterie s'exprime autant, voire davantage, que la guitare, créant un rythme unique et se rapprochant ainsi d'une ambiance païenne vraiment très agréable. Ces titres instrumentaux égayent nos sens et nous permettent par la même occasion de reprendre un peu de souffle pour attaquer la suite, ce qui est une qualité à ne pas prendre à la légère, Le début de l'album commence par le bruit d'une rivière qui coule et se clôture par des vagues que l'on sent déjà lointaines,,, Il ne reste plus qu'à Hindvir à se détacher encore un peu de la masse au niveau du style et innover encore dans ses ambiances païennes qui sont déjà très réussies, et là le groupe aura vraiment utilisé son potentiel au maximum. En conclusion, Hindvir se fraye avec mérite une petite place dans la scène black métal française grâce à une production irréprochable et une musique plutôt riche : présence d'une guitare acoustique dans la plupart des morceaux, riffs malsains à souhait, vocaliste d'exception qui sait aboyer comme il faut et quand il faut et surtout un batteur dont le jeu risque d'en impressionner plus d'un. On vous aura prévenu, vous n'avez plus qu'à succomber au phénomène Hindvir qui j'espère fera parler de lui !

7,5/10 

22 mars 2009

Crucified Barbara - Til Death Do Us Party (2009)

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TIL DEATH DO US A PARTY - 2009
   

1. Killer On His Knees
2. Pain & Pleasure
3. Sex Action
4. Creatures
5. Jennyfer
6. Dark Side
7. Can't Handle Love
8. Blackened Bones
9. Danger Danger
10. Rats
11. Feels Like Death

Après un très bon album il y a déjà quatre ans, les suédoises de Crucified Barbara remettent le couvert avec une formule qui, vous allez le voir, n'a rien perdu en efficacité ! Ce qui frappe d'entrée avec ce nouvel opus, c'est la production, plus lourde, avec un son plus détonant, plus puissant et plus vivant que sur In Distortion We Trust. Les riffs lorgnent parfois vers le thrash et le hard'n'roll, tout en étant lourds et accrocheurs : Kill on his knees devient malsain de par sa lourdeur et Dark Side où Phil Campbell, (Motorhead, rien que ça) nous gratifie d'un solo hors pair! Les habituelles mélodies catchy n'ont pas été oubliées (Feels Like Death). La voix puissante et endiablée de Mia joue un rôle très important dans les morceaux puisque ce qui a toujours fait la force du quatuor féminin, ce sont ces refrains toujours entraînant et souvent en chœur. En effet, Sex Action, l'excellent premier single  nous ramène vingt ans en arrière avec au programme : riffs lourds et pesants, voix entraînante et parties solos hallucinantes : on pourrait croire à un tube de hard fm des années 80! Can't Handle Love, l'habituelle chanson sur l'amour, nous plonge dans une ambiance glam... On pouvait reprocher à l'album précédent de ne pas être assez varié, s'enfermant dans le schéma classique des titres toujours accrocheurs et efficaces (comme Pain and Pleasure et ses «baby» enjoués) mais des titres tels que la power ballade Jennyfer, aux couleurs très country (avec la présence vocale de Mats Levén, célèbre chanteur de Therion) ou encore Danger Danger au son tantôt acoustique, tantôt distordu viennent rompre ce schéma et instaurer un peu de fraîcheur à l'ensemble de la galette. Creatures se présente comme le morceau le plus innovant en proposant un solo «fantomatique» qui risque d'en surprendre plus d'un par sa structure et son ambiance peu habituelle : le tout reste en plus survitaminé et de très haute voltige! La basse a désormais plus de place au sein des compositions : Rats, structuré par un couplet uniquement à la basse et Blackened Bones qui propose une ambiance lourde et un incroyable solo à deux guitares. Au final, ce Til Death Do Us Party s'avère plus frais et surtout plus varié que son prédécesseur qui plaçait déjà la barre très haute. Il y a un peu moins de gros tubes, certes, mais le rendu global a le mérite d'être qualitativement homogène et le niveau de composition, ne mâchons pas nos mots, est bien plus élevé qu'il y a quatre ans! Sans rien renier à son style, Crucified Barbara enfonce le clou bien profond et laisse ici une trace indélébile, illustration d'une maturité impressionnante qui ne semble pas encore avoir trouvé ses limites.

8,5/10

22 mars 2009

Crucified Barbara - In Distortion We Trust (2005)

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In Distorsion We Trust - 2004
   

  1. Play Me Hard
2. In Distortion We Trust
3. Losing The Game
4. Motorfucker
5. I Need A Cowboy From Hell
6. My Heart Is Black
7. Hide 'Em All
8. Going Down
9. I Wet Myself
10. Rock 'N' Roll Bachelor
11. Bad Hangover

 

Attention, les suédoises venues du grand froid nous amènent une bouffée de fraîcheur avec ce premier opus, In Distortion We Trust, un fort condensé de… rock’n roll ! Je vous vois venir, vous là-bas, avec vos préjugés, 4 filles qui font du rock’n roll c’est pas possible, ça existe pas ou alors si ça existe c’est nul ? Eh bien la réponse est non ! Chez Crucified Barbara la formule est simple : on envoie du riff hard rock bien rock’n roll et on chante de façon « in your face » par dessus tout, et ainsi on se retrouve avec des hits en puissance comme la chanson titre, In Distortion We Trust où Mia n’hésite pas à prendre le risque d’adopter une voix proche du guttural sur certains passages, ou Motorfucker où l’on pourrait croire à un "Girls Girls Girls" de Motley Crüe avec le bruit des motos comme intro… qualitativement ce n’en est pas loin ou encore Rock’n’Roll Bachelor et ses superbes chœurs lors du refrain, mention spécial au solo bien catchy ! On distingue des titres très accrocheurs comme la plaintive, I Wet Myself, la menaçante Hide ‘Em All, la provocante Play Me Hard ou encore la tubesque Losing The Game dans une lignée plus mélodique. Car oui, Crucified Barbara ce n’est pas que du hard’n roll pur et dur, il y aussi des mélodies, notamment dans les parties solos qui s’avèrent être nombreuses et très réussies : I Need A Cowboy From Hell, My Heart Is Black qui est incontestablement le meilleur titre de l’album avec un superbe refrain et un solo qui fait claquer des dents, du bonheur à l’état pur. Certains titres sont plus classiques et ressortent un peu moins que les autres mais n’en restent pas moins bons pour autant, je pense notamment à Going Down et son break / solo très puissant ou encore Bad Hangover qui a le mérite d’être très énergique pour une clôture. Bon il est clair que Crucifed Barbara n’a pas inventé l’eau chaude ou la poudre à canon avec ce In Distortion We Trust et je n'ai pas non plus envie d’en faire une litote. Intrinsèquement, Crucified Barbara à un style trop peu varié (classique dans l'industrie hard rock), même si on sent que dans ce premier album le groupe s’expérimente à quelques petites choses prometteuses (voix gutturale et chœurs notamment). Soyons direct : In Distortion We Trust est frais, rock’n roll, sans prise de tête alors que demander de plus ? Fan de Motorhead ? Je vous les propose en version féminine !

8/10

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22 mars 2009

Ultra Vomit - Objectif Thunes

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OBJECTIF THUNES - 2008

1. Intro
      2. Quand J'étais Petit
      3. Darryl Crow Chamber
      4. Les Bonnes Manières
      5. Boulangerie Patisserie
      6. Maité Ravendark
      7. Jack Chirac
      8. Pour Un Mosh
      9. Pauv' Connard
      10. Machanical Chiwawa
      11. Gremmlins At The Gates
      12. Je Ne T'ai Jamait Autans Aimer
      13. Poil De Cul
      14. Croute De Pus
      15. La Flemme
      16. Mountains Of Maths
      17. Morbid Cocker
      18. Welcome To The Jingle
      19. Je Possède Un Coussin
      20. Canidal Corpse
      21. Condemnde To Headbang
      22. W.a Mozart 25th Symphony...
      23. Je Collectionne Des Canards (vivants)
  24. Outro

Ultra Vomit est de retour, pour le successeur de Mr Patate, un album qui date tout de même de 2004 . Après une courte Intro mélodique, rappellant fortement le générique de Koh Lanta, Ultra Vomit nous sert tous les styles musicaux possibles : du hardcore avec Les bonnes manières et Pour Un Mosh (digne d'un I Will Be Heard d'Hatebreed, avec l'humour en plus) du black metal pure souche avec Mountains Of Maths, probablement le meilleur titre de l'album, petit clin d'oeil au groupe Immortal. Je Ne T'ai Jamait Autans Aimer, appellé Kyo Touch au départ, est une parodie bien menée de Kyo avec au programme des paroles sans grand sens et des riffs faciles... Le délire grindcore n'est évidemment pas épargné avec Croûte de Pus ou Poil de Culs   qui ne s'annoncent pas comme le meilleur de l'album. Même le rock / heavy metal est abordé sur l'excellente Je Possède Un Cousin. Cannibal Corpse est parodié avec le titre Canidal Corpse;Hammer Smashed Face. d'ailleurs les riffs rapellent  La meilleure parodie restera pour moi celle sur le vieux hard rock de Motorhead, à savoir Quand J'étais Petit, un grand moment rock'n roll avec une imitation de Fetus de qualité. Mais attention Ultra Vomit ne s'arrête pas là et n'hésite pas à s'éloigner des sentiers métalliques avec Jack Chirac, titre assurément country !Sans oublier les habituels délires puérils qu'on aime tant avec des titres comme Condmened To Headbang, l'excellente Pauv' Connard , Maîté Ravendark, parodie très malsaine sur ce que l'on nous sert à la cantine avec des paroles à l'image de "géant vert, va en enfer !" ou encore l'Outro, parodie de la Nouvelle Star, humoristique à souhait. Le summum de la bêtise est atteint sur Je Collectionne Des Canards (vivants), titre accrocheur aux paroles très profondes... Et on n'en voudra pas au groupe de placer ici et là des titres de 20 secondes qui n'apportent rien de plus : Welcome To The Jingle,  La Flemme. Mais ce n'est pas tout, les nantais nous montrent qu'il savent aussi faire de la bonne musique, comme avec l'instrumentale Gremlins At The Gates ou les riffs de Mechanical Chiwawa. Citons également un très bon moment death metal avec Morbid Cocker. Ainsi, Ultra Vomit nous fait partager un pur moment de bonheur sans que le style soit grind pour autant puisqu'il explore tous les styles musicaux possibles (black, death, thrash, grind, heavy, pop, néo et country) et ce, à travers une production en béton, des imitations impressionnantes et des compositions travaillées !

8,5/10

22 mars 2009

This or the apocalypse - Monuments (2008)

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MONUMENTS - 2008

01. No Horizons
02. Monuments
03. Two Wars
04. We Are Debt
05. Geist
06. Architeuthis
07. The Polymath
08. Memento Mori
09. Mauna Kea
10. Elegiac

Pour ce deuxième album de This or the apocalypse, il faut bien reconnaître qu'à la première écoute, le style surprend l'auditeur : mélange de metalcore et de deathcore avec des envolées mélodiques rapides et désordonnées, une voix vomitive et indigeste, et surtout des morceaux mal structurés : No Horizons et Monuments, les deux premiers titres de la galette nous présente un groupe pressé de nous étourdir les esgourdes. Et pourtant, le groupe montre qu'il sait aussi ralentir le tempo en livrant un solo que l'on retient sur Architeuthis ou encore un mid tempo ravageur sur Two Wars qui possède une intro thrash assez inquiétante. Les titres accrocheurs sont nombreux et fonctionnent à l'identique : une voix crue, plaintive et hystérique accompagnant des rythmiques tantôt rentre-dedans, tantôt mélodiques et rapides à souhait : Geist et The Polymath illustrent à merveille le style du groupe, qui sait parfois se faire encore plus hystérique sur We Are Debt ou encore plus mélancolique sur Memento Mori, interlude à la guitare acoustique et au violon, ce qui apporte une note d'originalité à l'album, avec quelques mélodies de fond à la guitare électrique. Le groupe en ajoute toujours plus avec Mauna Kea et Elegiac, deux titres assurément deathcore aux niveau des voix, plus poussées et plus crues, soutenues par des guitares tranchantes aux accélérations savamment dosées et mélodiques ; le tempo est plus varié. Enfin, quelle bonne idée que de terminer sur une outro mélodique! Cependant, il est certain que le style trop souvent désordonné et répétitif de This or The Apocalypse ne plaira pas à tout le monde. Pourtant, force est de constater qu'il y a un travail important et de très bons éléments sur cette galette, avec bon nombre de titres accrocheurs, travaillés dans la mélodie, même si le tout n'est pas assez varié. Si l'on fait abstraction de ce défaut majeur, on tient là un groupe qui a de l'avenir et qui, avec un peu de maturité et un brin d'originalité, n'aura aucun mal à s'imposer aux côtés des grands !

7/10

22 mars 2009

The Blackout Argument - Remedies (2009)

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REMEDIES - 2009

1. Tempest (Rescue Remedy)
2. Broken Teeth (Agrimony)
3. Dead But So Alive (Wild Oat)
4. Identity Dispute (Rockwater)
5. Kidnap Yourself (Aspen)
6. The Ravine (Willow)
7. On The Top Of The Beat (Olive)
8. Walking Without Feet (Cearto)
9. Seven Tones Of Grey (Pine)
10. Treasure Chest, Confidential (Gorse)
11. Vampire Searching For Some Light (Larch)
12. Daisied Tree (Hornbeam)
13. Room To Set Sail (Mustard)
14. A Walkover To Endure Being (Chestnut Bud)

Du metalcore Allemand ? Cette appellation peut surprendre et pourtant cette scène est en pleine effervescence avec des groupes tels que Caliban ou encore Heaven Shall Burn. Ce style ayant concquis l'Allemagne, intéressons-nous à Remedies, premier full album des Allemands de The Blackout Argument. Sans grande surprise, le groupe chante en anglais et pourrait se confondre avec n'importe quel groupe de metalcore américain, la production lisse en moins. En effet, le groupe incarne tous les clichés du groupe metalcore de bas étage : voix claire niaise dominante (Identity Dispute ; The Ravine et A Walkover To Endure Being), voix criarde assez désagréable (On The Top Of The Beat ; Broken Teeth), présence de chœurs sur tous les titres (seul point réellement positif de l'album) et riffs accrocheurs et basiques qui peuvent se traduire soit par un manque d'inspiration cruel, soit par une recherche d'identité musicale ou encore dans le but de toucher un public plus large. Rien n'est épargné avec les éternels breaks hardcore et leurs riffs effrénés : Dead But So Alive et Seven Tones Of Grey. Les titres tournent autour de trois minutes et n'excèdent jamais les quatre, de fait on se retrouve avec quatorze titres d'une pâle ressemblance et d'un intérêt plutôt limité. Quant aux thèmes abordés par cette galette, ils semblent plutôt risibles au vu du nom de certain titres : Walking Without Feet qui possède des riffs thrashy assez sympa et Vampire Searching For Some Light qui atteint un sommet de médiocrité sans précédent. Pourtant quelques légères bonnes idées se dégagent comme ce mid tempo très sympa sur On The Top Of The Beat ou encore quelques mélodies (trop timides et légères) sur Daisied Tree. Quelques titres sont tout juste écoutables sans pour autant présenter un quelconque intérêt : Kidnap Yourself qui propose de maigres changements de tempo et Room To Set Sail qui n'en reste pas moins d'un niveau faible. Le peu de ce que l'on pourrait appréçier reste donc bien trop superficiel. Que dire de cet album si ce n'est qu'il montre un manque d'inspiration cruel, qu'il n'est pas du tout plaisant à écouter et que la seule chose que l'on peut apprécier c'est lorsqu'il se termine. Et je serais cruel pour vos portes-monnaies si je ne vous le déconseillais pas. Car la différence fondamentale avec les autres albums de metalcore mauvais réside dans le fait qu'il y a souvent un très bon niveau derrière, malgré ce manque d'inspiration inébranlable. Remedies cumule malheureusement les deux : niveau médiocre et manque d'inspiration...

2,5/10

22 mars 2009

Slayer - Reign In Blood (1986)

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REIGN IN BLOOD - 1986

1 - Angel of Death
      2 - Piece by Piece
3 - Necrophobic
4 - Altar of Sacrifice
5 - Jesus Saves
6 - Criminally Insane
7 - Reborn
8 - Epidemic
9 - Postmortem
10 - Raining Blood
11 - Aggressive Perfector

1986 est une année où sortent un bon nombre d'albums cultes tels que le Master Of Puppets de Metallica, le Peace Sells... But Who's Buying de Megadeth ou encore le Pleasure To Kill de Kreator (pour ne citer qu'eux). Slayer nous offre, cette même année, Reign In Blood, perle du thrash qui a su survivre à toutes les époques. Comment décrire un tel album ? Eh bien, le groupe privilégie ici les morceaux courts; effectivement seulement trois titres sur dix excèdent les 3 minutes : Angel Of Death qui démarre sur sa fameuse intro criarde en passant de l'aigu au grave avec un refrain puissant et des riffs rapides,  Post Mortem qui est plutôt accrocheur avec une voix bien sèche et une puissante montée dans les aigus lors du refrain, et pour finir le morceau culte Raining Blood et son ouverture classique et indéniablement reconnaissable. Ici toutes les qualités du disque sont réunies : la voix d'Araya au meilleur de sa forme, les riffs trash très rapides et macabres, tout en étant un peu mélodique avec l'habituel solo hors gamme signé soit par King, soit par Hanneman. Puis arrivent les morceaux les plus courts, qui font moins de trois minutes, dont Necrophobic.Reborn,  quant à lui, possède des riffs dérangeants, pour aboutir à un morceau assez classique dans sa facture mais terriblement efficace. Pour Epidemic, il se démarque de l'album par une intro remarquable à la batterie, une voix plus reposée (entendez par là moins "agressive" et plus "accrocheuse"), des riffs plus calmes et une outro marquante à la batterie. Le morceau Jesus Saves surprend par son côté un peu macabre en ce qui concerne les riffs et son refrain très sec et direct. Piece By Piece se cale comme une perle du thrash avec une voix toujours aussi enragée, des riffs classiques, et une performance technique du batteur. Pour décrire Criminally Insane, on peut dire qu'elle démarre elle aussi à la batterie mais avec un tempo plus lent, tout cela ponctué par un solo que l'on garde en mémoire. Et pour finir, le coup de coeur de l'album: Altar Of Sacrifice qui est un titre vraiment tranchant aussi bien au niveau vocal qu'au niveau des guitares. En effet ici Slayer atteint un sommet d'agressivité hors du commun! De plus, les soli sont techniquement admirables et la frappe de Lombardo vraiment époustouflante. Reign in Blood demeure malgré le temps l'album culte du groupe, indémodable et indétronable.


10/10

22 mars 2009

Necrophagist - Epitaph (2004)

Necrophagist___Epitaph___Front

EPITATH - 2004

1. Stabwound
      2. The Stillborn One
      3. Ignominious And Pale
      4. Diminished To Be
      5. Epitaph
      6. Only Ash Remains
      7. Seven
      8. Symbiotic In Theory

Necrophagist se classe dans le death metal technique. Et le mot technique n'est pas ici pour illustrer un genre, oh non, croyez moi! Du début à la fin, on assiste à des déferlantes de techniques rapides : Stabwound (au menu : voix brutale et rythmique efficace) ; Ignominious And Pale (riffs bousculants avec un tempo varié, chanson qui aurait gagnée à être un peu raccourcie car le break fait un peu tâche ici) ; la chanson titre Epitaph (le tempo se relâche par la suite et laisse place à une atmosphère étrange...) et enfin la clôture Symbiotic In Theory (chanson classique avec un Muhammed visiblement très bavard, mais il n'est pas le seul : les guitares s'expriment aussi à leur guise sous un tempo très menaçant...). Venons-en à la technique en elle même. Ici on peut parler d'une technique appelée shred (des adjectifs tels que véloce, acrobatique voir parfois inhumain ou époustouflant réponderont à la définition de façon simple, nette et préçise). Muhamed est donc un véritable shreddeur (il utilise des gammes néoclassiques pour les solos) et il nous en fait bien profiter tout le long de l'album : The Stillboardone (le titre en lui même était moyen mais il se rattrape sur son solo et son outro magnifique et technique); Only Ash Remains (intro énorme, son de basse irréprochable et outro mystérieuse et lente !) ou encore la fantastique Seven (encore un joli son de basse, une batterie bien présente et surtout le meilleur solo de l'album : comment donner une leçon de shred à Yngwie Malmsteen en 40 secondes) J'ai gardé un titre pour la fin, LE titre pour la fin : Diminished To Be qui reprend toutes les qualités de l'album, à savoir un chant puissant recouvrant des riffs rythmiques ultra efficaces et assez "dangereux", le tout sous des fûts très dynamiques. On appréciera l'excellent refrain.A me lire, on croirait que Necrophagist vient de livrer un album excellent voir quasi parfait. Cela aurait pû effectivement être le cas mais deux défauts importants vont empêcher la perfection : la voix et la technique. La voix grave n'est pas déplaisante en soit, certes. Mais malheureusement, c'est toujours le même timbre, aucun changement, les mêmes grognements gutturaux pendant 33 minutes. De ce côté là, c'est une chance que l'album soit court... Et la technique, car, elle a beau être la grande qualité de cet album et du groupe, elle est aussi leur plus grand défaut : vous comprendrez si je vous dis que trop de technique tue la technique...On reste tout de même bouche bée après une telle exécution de la six cordes et il faut l'avouer : Necrophagist maîtrise complètement son sujet et n'a plus à prouver quoi que se soit à personne.

7,5/10

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