The Dead Live By Love - 2007

1. Burning Fear
2. The Fight
3. The Dead Live By Love
4. Fuel the Fire
5. Gravedigger
6. Our War
7. Blood Brothers
8. Through Dead Eyes
9. Reload 'N' Kill
10. Take Me As I Am
11. It's Not Over Yet
12. Thirteen

En 2006, après un album très prometteur du nom de This War Will Last Forever, Mendeed nous revient avec The Dead Live By Love, un album aux influences nombreuses et aux petites touches personnelles qui ne manquent pas ! Mais trève de bavardages, présentons la bête… La voix est un élément majeur du groupe, deux chants sont souvent alternés (chant grave et chant clair ou mélodieux) comme sur Burning Fear, la très accessible mais non moins bonne chanson titre The Dead Live By Love où plusieurs voix claires sont superposées lors du refrain, sans oublier Our War dans laquelle on appréçiera les paroles très crues « I don’t give the fuck ». Mais n’oublions pas les guitaristes qui nous livrent de superbes solos ou des envolées mélodiques à couper le souffle, situés entre un Dragonforce pour la rapidité et un Iron Maiden pour la beauté et la durée : The Fight, Gravedigger, titre le plus long de l’album (6’19) avec un solo lent mais aux mélodies remarquables et catchy. Il reste tout de même des titres classiques mais assez rentre-dedans comme Take Me As I Am, Fuel The Fire où les guitaristes atteignent presque le shred sur certaines parties du solo ou encore Blood Brothers et sa superbe intro de batterie à la double pédale ainsi que son break où l’on peut entendre plusieurs guitares sèches ce qui apporte une petite touche de fraîcheur au jeu musical déjà si complexe du groupe. Citons également Reload And Kill où David Proctor prend par moment des airs d’Alexi Laiho, ce qui ne peut qu’être un éloge, les guitares sont ici plus discrètes (sauf pour le solo) afin de mettre davantage en avant le chant et les chœurs lors du refrain (très bonne idée). Mais où placer des titres comme It’s Not Over Yet qui nous propose un break de batterie époustouflant et de nombreux changements de rythmes qu’on ne peut qu’appréçier ou encore Thirteen (dernier titre de l’album) et son outro/solo lent et mélodique. Il s’agit du passage musical le plus majestueux que je connaisse et de la plus belle clôture d’album qui m’ait été donnée d’entendre, à en foutre la chair de poule à un escargot tout chaud ! Comme à mon habitude j’ai gardé ma petite préférée pour la fin, à savoir Through Dead Eyes, un titre accrocheur où des guitares plutôt faciles se mêlent à merveille à un David Proctor très remonté, jamais sa voix n’aura été aussi crue, la maîtrise de la double du batteur et l’habituelle solo hors pair font monter au 7ième ciel avant de redescendre délicatement sur Terre par une outro où deux belles voix sont encore superposées. Un régal. Mendeed livre ici un album plus qu’efficace bien que pas assez varié dans son ensemble. Il est vrai que si le style général de Mendeed n’est pas appreçié, c’est tout l’album qui risque de ne pas l’être. Il reste aussi une qualité qui peut-être vue en tant que défaut : la production. Elle est solide mais trop parfaite : aucun débordement, tout est calibré au millimètre prêt ce qui peut être une qualité pour certains et un défaut pour d’autres. Donc sur ce point là, je laisse juger l’auditeur. En prenant le meilleur d’un Children Of Bodom et d’un Dragonforce, et en le mêlant à sa propre sauce, mais sans vouloir trop innover, Mendeed propose un album merveilleux, très accessible par ses nombreuses mélodies et ses changements de voix. Et pour ma part (et avec du recul), The Dead Live By Love reste un de mes albums favoris de 2007.

8,5/10

Mendeed - The Dead Live By Love (2007)

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